Dans le jargon de la formation il s’agit des « Modalités pédagogiques » et de leur adaptation aux objectifs.
Le stagiaire et le formateur sont côte à côte. Les écrans des deux ordinateurs sont visibles par les deux personnes.
Différentes étapes rythment la séquence, dont l’ordre et la durée peuvent varier.
Exposition d’une situation de travail
Partir d’un exemple concret, simple et réaliste de problème. Si possible en s’appuyant sur un élément indiqué dans la fiche de poste ou dans l’enquête auprès des futurs employeurs / managers.
Fournir une synthèse de ventes alors que les données sont ventilées sur plusieurs feuilles Excel.
Affichage d’un ou plusieurs document à l’écran.
Introduire la notion
Sur le mode affirmatif, le formateur présente l’outil qui va servir à résoudre le problème. Méthode affirmative.
Démonstration
Le formateur expose la séquence d’action qui permet de résoudre le problème en appliquant les outils les plus appropriés.
Mise en pratique
Le stagiaire réalise la manipulation qui permet de résoudre le problème. La mise en œuvre se fait avec l’appui du formateur et les conseils sont prodigués en fonction du niveau d’aisance du stagiaire. L’action peut être répétée plusieurs fois afin que le geste et l’ordre de la séquence soit intégrées dans la mémoire à court terme du stagiaire. Méthode active.
Interaction
À chaque étape, le formateur invite à l’échange par une écoute attentive des questions du stagiaire et répond sans jugement. Méthode interrogative et interactive.
Pièges et subtilités
Le formateur propose de complexifier progressivement la situation de départ afin de mettre en lumière les risques inhérents à l’outil, et les options complémentaires.
On utilise soit des fichiers créés à l’avance (mais qui nécessite un temps d’appropriation) soit le formateur construit avec le stagiaire les situations plus complexes en faisant références spécifiquement au secteur d’activité du stagiaire.
Humour et prise de recul
Le formateur instaure un espace de dialogue libre avec le stagiaire dans la confiance et la bienveillance. Une approche ludique des missions, des objectifs à atteindre et de l’alternance de phase d’échec et de réussite et mise en place.
Prise de note
Afin d’aider à intégrer la notion dans la mémoire à plus long terme, un temps est dédier à la prise de note du stagiaire: le support d’apprentissage est ainsi créé au fur et à mesure avec: des copies d’écrans, des annotations, des schémas décrivant les séquences d’actions, des vidéo de l’écran.
Autonomie et consolidation
Le formateur indique au stagiaire où trouver des ressources complémentaires sur l’outil: aide officiel de l’éditeur du logiciel, forum d’utilisateur, FAQ, tutoriaux textes ou vidéo. Ainsi, la formation vise à construire l’autonomie du stagiaire en lui inculquant les pistes de recherche utiles au-delà de la formation et les moyens de se maintenir à jour.
Partage et restitution
Les savoirs faire et les connaissances sont encore mieux appropriées lorsqu’elles s’ancrent dans le milieu social. À l’issue d’une séquence, le stagiaire peut être invité à créer lui-même un tutoriel sur la notion étudiée, qu’il pourra partager au sein de son écosystème: entreprises, groupe de travail, réseau social…
Un carnet de question plutôt que des devoirs
La modalité « devoir » n’est pas très utilisée. Par contre il est demandé au stagiaire de noter les difficultés rencontrées en poste lors de la mise en œuvre d’une notion ou d’un outil, et de venir avec un document sur lequel nous pourrons reprendre ce thème lors de la session suivante. Le stagiaire doit tenir à jour une liste de questions.